Est dysgraphique, selon la définition du professeur J.de Ajuriaguerra, « tout enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. »
La dysgraphie est un trouble de l’écriture.
Elle atteint l’écriture dans son aisance, sa rapidité, sa lisibilité. On parle de dysgraphie quand l’écriture est trop lente, fatigante, illisible.
La dysgraphie est une anomalie du mouvement cursif, de la conduite du trait, qui se traduit par des difficultés de coordination, des irrégularités d’espacements entre les lettres et les mots, des malformations et des discordances de toutes sortes, souvent alliées à une qualité du trait défectueuse.
Les différentes dysgraphies detectées par le graphothérapeute :
Au niveau de la scolarité, le dysgraphique est handicapé par l’inefficacité de son geste qui le rend trop lent ; pressés par le temps, les plus lents et précis sont incapables d’accélérer alors que les autres dysgraphiques deviennent illisibles, produisant des écritures chaotiques ou labiles et néanmoins toujours insuffisamment rapides.
L’écriture est une activité motrice fine, hautement complexe et différenciée, longuement et difficilement construite, et par là, fragile.
De plus, le niveau général de l’écriture de l’enfant dépend autant de son développement mental et psycho-moteur que de son développement affectif.
Dès que l’écriture s’améliore, le comportement de l’enfant change : son problème est dédramatisé.
Il prend conscience qu’il n’est pas responsable de sa mauvaise écriture et que celle-ci peut s’améliorer « sans faire des lignes » mais de façon presque ludique. Le
graphothérapeute n’est pas un professeur des écoles.
Il est soulagé et reprend confiance en lui.
A l’école il écrit plus vite, de façon plus spontanée, et n’est plus à la traîne ; il peut mieux se relire et corriger ses erreurs.
Enfin, il peut se détacher de la lettre pour accéder à l’idée… et à une meilleure orthographe.